Silence, ou presque.
[...]
° Fuir le silence, absolument. Allumer la lumière du plafond, l'ombre est insupportable.
C'est étrange, cette absence de bruit qui laisse les pensées muettes internes et flippantes s'exprimer. Alors même qu'il n'y a aucune raison de craindre quoi que ce soit. Vraiment plus aucune. C'est une angoisse sourde, comme le bourdonnement grave d'un ampli mal réglé. Sauf que les sons graves m'apaisent, généralement.
C'est le bruit de la solitude, le bruit désespérant du silence, tellement fort qu'on entend le frigo se mettre en route, le sac des courses qui s'affaisse lentement et les voisins qui marchent sur le sol °décidément quel mode de vie étrange ont les Parisiens, marcher sur le sol et puis quoi encore ?°
Jamais je ne supporterais de vivre comme une dépressive, coupée de tout, de tous.
Remarque débile. Et pourtant je sais de quoi je parle.
J'voulais développer l'idée d'avoir peur du silence, ce que ça implique, mais j'ai trop mal au crâne. °
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° Fuir le silence, absolument. Allumer la lumière du plafond, l'ombre est insupportable.
C'est étrange, cette absence de bruit qui laisse les pensées muettes internes et flippantes s'exprimer. Alors même qu'il n'y a aucune raison de craindre quoi que ce soit. Vraiment plus aucune. C'est une angoisse sourde, comme le bourdonnement grave d'un ampli mal réglé. Sauf que les sons graves m'apaisent, généralement.
C'est le bruit de la solitude, le bruit désespérant du silence, tellement fort qu'on entend le frigo se mettre en route, le sac des courses qui s'affaisse lentement et les voisins qui marchent sur le sol °décidément quel mode de vie étrange ont les Parisiens, marcher sur le sol et puis quoi encore ?°
Jamais je ne supporterais de vivre comme une dépressive, coupée de tout, de tous.
Remarque débile. Et pourtant je sais de quoi je parle.
J'voulais développer l'idée d'avoir peur du silence, ce que ça implique, mais j'ai trop mal au crâne. °
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